Si vous envisagez de devenir travailleur du sexe, il y a de nombreuses raisons pour lesquelles vous devriez y réfléchir à deux fois. Ces travailleurs sont souvent confrontés à des situations dangereuses, notamment la drogue et la violence entre partenaires intimes, qui pourraient mettre votre sécurité et votre bien-être en danger. Mais il existe aussi des moyens de se protéger de telles situations. Vous trouverez ci-dessous quelques-unes des préoccupations les plus courantes des travailleurs du sexe. Vous pouvez vous en servir comme motivation pour changer de voie et devenir un meilleur travailleur.
Intimidation
La visibilité de la police est un aspect essentiel pour réduire la violence des clients et l’intimidation des travailleurs du sexe. Mais malgré la visibilité accrue de la police, la plupart des travailleurs du sexe perçoivent ces enquêtes comme du harcèlement ou des nuisances. En outre, ils ne se sentent pas protégés par la police et se précipitent dans le processus de sélection des clients pour répondre aux besoins de ces derniers. Voici quelques moyens de lutter contre l’intimidation des clients et de protéger les travailleurs du sexe. Mais ces efforts ont un impact limité.
La première étape consiste à reconnaître que les travailleurs du sexe peuvent être victimes de violences domestiques ou d’abus sexuels. Ces travailleurs sont souvent incompris et maltraités, et il est peu probable qu’ils bénéficient du même soutien de la part de la loi que les victimes de violence domestique. Pourtant, leurs abus sont souvent négligés car ils ne sont pas considérés comme des victimes. Une société doit donc analyser le problème des travailleurs sexuels et fournir des systèmes de soutien adéquats pour les aider à éviter ces risques.

Toxicomanie
Bien qu’il n’existe pas de remède unique contre la toxicomanie dans l’industrie du sexe, une combinaison de thérapie comportementale et de médicaments s’est avérée très efficace. Les thérapies comportementales ciblent les comportements qui conduisent à l’abus de drogues et apportent un soutien qui permet aux patients de modifier leur mode de vie de manière positive. L’étude a également révélé que les hommes sont plus susceptibles de consommer des drogues que les femmes. Il est donc important que les prestataires disposent des connaissances et des compétences adéquates pour aider les clients à se rétablir de leur dépendance.
Les participants à l’étude ont été interrogés sur leurs comportements sexuels et leurs caractéristiques liées à la drogue. Près de la moitié des répondants ont déclaré avoir consommé des drogues illicites avant de commencer leur travail sexuel. Près d’un quart des répondants ont déclaré avoir commencé à consommer des drogues avant l’âge de 16 ans. Cependant, les schémas de consommation d’alcool et de méthamphétamine étaient similaires dans les deux groupes. La grande majorité des participants ont déclaré avoir consommé des drogues illicites ; environ un tiers ont consommé de la cocaïne et de l’héroïne. Certains de ces individus ont également déclaré utiliser le partage de matériel pour s’injecter des drogues et ne pas utiliser de préservatifs lors de rapports sexuels avec pénétration.
Violence entre partenaires intimes
Malgré les risques accrus d’infections sexuellement transmissibles (IST) et de VIH chez les femmes qui travaillent dans l’industrie du sexe, le risque de violence entre partenaires intimes est encore plus élevé chez les travailleuses du sexe. Si des progrès ont été réalisés dans la lutte contre la violence perpétrée par les clients et la police, peu de recherches ont été menées sur la VPI chez les TSF. Cette étude visait à comprendre les facteurs qui conduisent à la VPI dans ce groupe de professionnels.
La VPI a été liée à un risque plus élevé d’infection par le VIH, d’où l’importance de s’attaquer aux raisons sous-jacentes. On estime que 14,3% de tous les travailleurs du sexe ont subi des violences physiques au cours des six derniers mois. Parmi celles-ci, 11,2 % étaient des blessures mineures, tandis que seulement 0,5 % étaient majeures. Malgré ces risques, les travailleuses du sexe sont particulièrement vulnérables aux abus, et il existe plusieurs moyens de réduire le risque d’abus sexuels.
Fournir des services en dehors de leur domicile
Si les travailleurs du sexe sont exploités depuis l’Antiquité, leur sort ne se limite pas aux boîtes de nuit. Nombre d’entre eux se livrent à des activités sexuelles commerciales en ignorant tout ou presque de la pression ou du danger. Ils vivent également à proximité du lieu de travail, sont conduits par des gardes entre leur domicile et le lieu de travail, et doivent faire face à un parent, un partenaire ou un parrain qui les contrôle.
Stigma
Une partie essentielle de la prestation de services de santé pour les travailleurs du sexe consiste à s’assurer que les membres du personnel sont conscients des causes sous-jacentes de la discrimination des travailleurs du sexe et de la stigmatisation associée à ce travail. La prise de conscience de cette discrimination est essentielle pour la mise en œuvre de pratiques de soins de santé fondées sur des preuves et la réduction des obstacles aux soins. Par exemple, une formation de sensibilisation des professionnels de la santé les aidera à répondre aux besoins spécifiques des travailleurs du sexe. Ainsi, ces derniers seront plus à même de se faire soigner et de garantir l’amélioration de leur état de santé.